Samedi 4 avril. Et oui, aujourd’hui, c’est le jour de la poule…
Ne cherchez pas sur un quelconque calendrier étranger à quoi peut bien correspondre le jour de la poule. C’est un calendrier personnel, largement partagé avec mes ancien-ne-s collègues et ami-e-s. Il n’y a que nous qui pouvons comprendre (et même pas Ziz qui m’a encore demandé pourquoi le jour de la poule ?). Pour comprendre, il faut avoir vécu autour de l’école du cirque dans les Alpes-Maritimes dans les années 90 – 2000 (et encore, Ziz !)… Ou alors, il suffit de penser que le 4 avril peut aussi se dire le 4 – 4… Un indice: ça n’a rien à voir avec Pâques…
Il y a d’autres jours comme ça dans notre calendrier. Le jour de l’inspecteur, ou le jour de la mouche…Mais pour ces jours là, j’espère que nous serons sortis du confinement.
Quoi qu’il en soit, rien à voir avec un autre calendrier, et surtout pas le chinois. Avec leur manie de donner un nom d’animal à leur année, ils ont juste oublié que cette année n’était pas celle du Rat, mais du pangolin.

Puisque de manière insidieuse je reviens au covid-19, il est intéressant de noter que ce soir, au journal de France3 national à 19h30, le premier sujet traité n’était pas la pandémie. C’était l’attaque au couteau à Romans sur Isère. C’est un signe de l’évolution de la place de la pandémie dans nos esprits. Il est temps de commencer à préparer les populations à la fois à la fin du confinement et au nécessaire contrôle d’après confinement. Comment faire accepter le fait que lorsque le confinement sera allégé, puis terminé, il faudra malgré tout toujours nous contrôler ?

Au niveau personnel, c’était une petite journée tranquille. Pas de sortie.J’avais une réunion du collectif climat 06 à 17h, sur Discord. Impossible de participer ! Je voyais les écris et entendais les interventions orales, mais impossible de me faire entendre et d’écrire… Bizarre. Mais je pense que le climat ne sera pas aggravé pour autant.

Et la journée s’est achevée en regardant le film « le hussard sur le toit« . Je l’ai trouvé nettement moins bon que le livre, comme toujours. Il manque toute la finesse de Giono, ses descriptions de la nature, des arbres et sa façon d’évoquer l’amour sans qu’il y ait de manifestation de cet amour…
Mais Juliette Binoche est une très belle Pauline.

Demain, c’est dimanche !

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