Covid19
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Alors, ce vaccin ?

Autant le dire tout de suite, je suis vacciné. Et depuis le début, c’est à dire, dès que ma classe d’âge a été en droit de l’être.

Une de mes devises est : Ne pas réfléchir, sinon, tu ne fais rien !
Donc, j’y suis allé sans hésiter, comme lorsque je me baigne en Bretagne alors que la mer affiche une température de 15°. Au début elle est froide, mais après…

Ma confiance dans le corps médical est très émoussée. Il y a une quarantaine d’année, j’ai fait le choix (réfléchi) de ne me soigner que par l’intermédiaire de médecines douces. Les médecins traitants de la famille n’étaient que des homéopathes. Il n’y avait jamais d’antibiotiques à la maison, et les enfants étaient vaccinés homéopathiquement, autant que possible.
Et puis, il y a une bonne dizaine d’année maintenant, ma doctoresse (homéopathe bien sûr) m’alerte sur une potentielle maladie grave qu’elle aurait détectée. Elle me conseille donc… d’aller voir une spécialiste ! Lui, il n’a pas fait dans la dentelle. La proposition de traitement n’avait rien à voir avec quelques granules à prendre tous les jours. Il m’a donné le choix entre ablation, traitement (assez intrusif d’après ce que j’en ai compris) ou attendre et voir comment la maladie allait évoluer !!!

A ce moment, j’avoue que j’ai commencé à douter sérieusement. Comment un spécialiste, assez réputé, pouvait me proposer un choix aussi disparate ? Mais comme j’étais encore dans une période où je réfléchissais, je me suis dit que si parmi ses propositions il y avait l’attente et l’observation de l’évolution, c’est que je n’avais sans doute pas atteint le seuil critique. Je pouvais attendre et observer. C’est donc ce que j’ai choisi.
Bien m’en a pris, car quelques années (et quelques biopsies) plus tard, la maladie n’existait plus. Sans rien faire.
Mais deux ans (et un déménagement) plus tard, un autre spécialiste me faisait le même diagnostique. Le cancer semblait toujours être présent. Quelques biopsies plus tard, nouvelle évolution : il n’y a plus de traces cancéreuses !!!

J’en suis évidemment heureux. Mais comment faire confiance dans ces conditions. Comment être certain que les traces détectées n’étaient pas des traces anodines, que les spécialistes le savaient, mais qu’ils ont quand même réalisé un certain nombre d’actes médicaux, sans doute rémunérateurs.

Même pas mal…

Comment ne pas craindre que ces alertes étaient peut-être très sérieuses, et que la maladie observée ne va pas revenir en force dans un avenir plus ou moins proche ?
Comment ne pas douter quand il y a quatre ans, ma doctoresse m’envoie chez un autre spécialiste (pour les glandes cette fois) pour ce qui ressemble à un goitre. Pronostic confirmé. Il y a bien un goitre plongeant de la thyroïde gauche. Et c’est le chirurgien de la gorge qui me conseille très directement l’ablation. Et par la même occasion, on enlèvera aussi la droite parce qu’il y a quelques traces aussi à droite.
Je n’ai pas réfléchi. J’ai dit oui. Je vis donc sans thyroïde depuis quatre ans. A la merci des vendeur de levothyrox.
Parce que cette histoire m’est arrivée au moment du changement de contenu de ce médicament. Je ne sais pas si les crampes dont je souffre régulièrement viennent de ce traitement. Personne n’a pu me le dire.
Mais je sais qu’un jour, il y a à peu près trois ans, le pharmacien chez qui j’avais les habitudes, m’a informé que ce médicament à renouveler n’existait plus. Il fallait que mon médecin me prescrive un autre traitement. Très étonné, et avant d’aller consulter mon médecin traitant, j’ai traversé la rue pour aller voir si la vie n’était pas plus simple chez un autre apothicaire. Bien m’en a pris, car cette sympathique pharmacienne m’a délivré sans difficulté le levothyrox tant espéré !
J’ai compris quelques temps plus tard, après avoir lu un article sur les laboratoires pharmaceutiques. En fait, mon premier pharmacien ne vendait que des médicaments issu d’un labo (Mylan me semble-t-il). Comme ce labo avait avait arrêté la production, le pharmacien n’avait pas cru utile de me dire que d’autres labos continuaient la production. Et que d’autres pharmacies seraient sans doute susceptibles de me fournir le médicament en question.

A qui faire confiance ?

Alors quand la Covid est arrivée, autant dire que ma réaction n’a pas été simple à mettre en place.
D’abord, retour aux vieilles méthodes (vitamines, huiles essentielles, activité physique).
Et puis le vaccin est arrivé. Pas sous forme homéopathique, bien sûr.
Alors encore une fois, je n’ai pas réfléchi. Je me suis vacciné, et je continue les rappels, tant qu’il y en aura !
Mais si je n’ai pas réfléchi avant de faire ce choix, je ne peux m’empêcher de m’interroger à la vitesse avec laquelle ce vaccin est arrivé. Comment a-t-il été possible de fabriquer et diffuser des vaccins en moins d’un an ?
De deux choses l’une : où ce vaccin est une arnaque qui ne protège que psychologiquement les populations pendant que les labos ramassent un max de fric. Où ce vaccin est vraiment efficace, et dans ce cas, pourquoi n’a-t-il pas été possible d’avoir une telle efficacité pour d’autres maladies ?
Sans oublier que même si les vaccins actuels contre la Covid sont efficaces, rien ne prouve que les effets secondaires ne seront pas violents… Peut-être des labos travaillent-ils déjà sur un vaccin corrigeant les effets secondaires du premier ?

Pouvons-nous avoir confiance ?

Qu’aurait-il fallu faire ?

Parallèlement à ces réflexions personnelles, il est nécessaire de réfléchir aux actions qu’il aurait été possible de mettre en œuvre il y a deux ans.

Reconnaissons d’abord, que la tâche des gouvernant-e-s n’était pas aisée. C’est sans doute la première fois que l’humanité est confrontée à une pandémie de manière aussi rapide. Les précédentes pandémies n’étaient d’abord pas connues aussi rapidement. Ce qui laissait un délai aux dirigeant-e-s pour s’adapter, même si les moyens étaient bien moindres qu’aujourd’hui.

De doute évidence, nos responsables (toutes et tous et à tous les niveaux) ont été surpris et désarmé-e-s. Fallait-il avouer cette ignorance, au risque de provoquer des réactions massives de panique et de fuite ?

La réponse n’est pas évidente, mais il me semble que la pire des solutions était de mentir. Or, c’est ce qu’ont fait les responsables politiques et économiques. Surtout les politiques. Nous avons tous en tête les prestations télévisées de Macron et de ses ministres en France, nous affirmant que le masque était inefficace, masques que nous sommes toujours obligé-e-s de porter aujourd’hui ! Alors qu’ils étaient inefficaces parce qu’ils… n’existaient pas !

J’avoue qu’il est difficilement imaginable qu’un président de la République s’adresse aux citoyen-ne-s pour leur dire: « Nous sommes victimes d’une pandémie que nous ne savons pas traiter. Qui plus est, nous n’avons plus d’industrie capable de nous accompagner dans cette lutte, même pour fabriquer des masques. Enfin, notre politique de destruction des services publics initiée depuis 30 ans nous prive des compétences et des moyens nécessaires dans les hôpitaux ! »

Alors Macron a menti, comme les autres…

Alors c’est la solution répressive qui a été choisie. Et ce n’est pas la meilleure, loin de là…

En qui avoir confiance ?