Jour 18: Il est peut-être encore temps…
Jeudi 2 avril. C’est le jour que j’aime le moins dans l’année. C’est en effet le plus éloigné du 1er avril… Encore 364 jours à attendre !
D’ailleurs si quelques blagues ont perlé hier, aujourd’hui l’ambiance n’est plus à la déconnade.
J’en ai profité pour pratiquer mon activité physique. Jogging (allongé, je fais maintenant un circuit entre Victor Hugo, rue du Congrès, la promenade, Rivoli, Victor Hugo et retour), puis travail aux haltères pour les bras et pectoraux).
Ça fait toujours autant de bien de se défouler. Il fait beau, pas très chaud, et je trouve qu’il y a un peu de monde dans les rues. Il me semble que c’était plus calme la semaine dernière… Je me demande si ce n’est pas un effet du début de débat sur la fin du confinement qui donne l’impression que nous allons vers la fin de nos problèmes…
Or, nous en sommes loin.
Voilà comment je vois l’avenir…
Nous allons sortir de ce premier confinement au plus tôt dans la première quinzaine de mai, le 4 au plus tôt.
Les activités vont reprendre, lentement, même si les premiers jours auront sans doute un goût de « libération ». Le déconfinement se fera par régions, par tranches d’âge, par métiers…
Puis il y aura une deuxième vague de l’épidémie qui entraînera un deuxième confinement. Celui-la sera plus difficile à vivre parce qu’il aura lieu pendant l’été, septembre au plus tard… Puis une activité reprendra, mais nous devrons nous habituer à une succession de période de confinement (sans doute ciblé) et de liberté.
L’économie telle qu’elle est aujourd’hui organisée n’y survivra pas. Il va y avoir toute une série de fermetures d’entreprises, de faillites. Ces défections entraîneront une baisse très importante des finances publiques, ce qui produira des baisses catastrophiques des budgets sociaux.
S’ensuivra un chômage très important, une augmentation des sans-abris, peut-être des émeutes…
Pour réprimer ces émeutes, un pouvoir fort sera mis en place. Il mettra en place une politique d’extrême droite, avec les moyens habituels de l’extrême droite: xénophobie, racisme, ordre, flicage, répression…
L’avenir n’est pas rose.
Mais le pire n’est pas certain. Il est sans doute possible d’empêcher ce scénario catastrophe qui frappera en priorité les plus démunis.
La fin de ce système économique ne peut nous réjouir que si nous sommes capables de proposer des alternatives crédibles, concrètes et rapides. Sinon, comme je le disais plus haut, ce sont des sociétés totalitaires qui verront le jour, dans tous nos pays…
Les mouvements d’extrême droite sont prêts, en Hongrie, en Italie, en France, Espagne, Allemagne, Pays-Bas… Mais aussi au Brésil et bien sûr en Chine !
La tâche qui nous incombe est immense.
Elle est indispensable. Elle est historique.
Plus que jamais de la qualité de notre réponse politique dépend l’avenir de nos enfants…
Il est encore temps !!!