Confinement

Jour 49 : L’Écosse, Sinatra… et Milo !

Dimanche 3 mai. Belle journée ensoleillée. J’en ai profité pour faire le jogging nécessaire à ma santé. J’ai donc couru 49’18 ». Pas mal, juste 4′ de plus que ma petite fille aînée et sa maman. Je pense qu’elles ont fini dans un meilleur état que moi. Mais j’ai éliminé un peu de surpoids ! Et mon cœur est resté en dessous de 135.
J’ai pas mal bidouillé pour essayer de partager mon écran de laptop avec ma télé. Pas évident. Ziz a bien essayé de m’aider, mais on a commencé la séance un peu tard (de 14 juillet). On essaiera de finir demain.

Pour le reste, nous nous sommes promené en fin d’am. Confirmation de l’impression d’hier: il y a de plus en plus de monde dans les rues. Il faut dire que si tout le monde fait comme moi, et sort deux fois par jours, c’est un peu normal.

J’ai regardé un reportage sur l’Écosse du Nord sur Arte (je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir autre chose qu’une Écosse du Nord. Du sud ?). Je n’aurais pas dû. Ce sont vraiment les paysages que j’aurais besoin de voir, en « vrai » en ce moment. Dire que nous devions partir au Pays de Galles en fin de semaine prochaine !

La soirée s’est achevée avec « Tant qu’il y aura des hommes » sur Arte. Film américain, vraiment américain ! La célébration de la grandeur de l’Amérique pendant deux heures. C’est rempli de violence, d’alcool, de cigarettes et d’amour suggéré. Parce qu’à cette époque, on ne montre pas les scènes de sexe… Les hommes sont très amoureux, mais là n’est pas l’important. Lorsqu’il faut choisir, aucun d’eux n’hésite. « Adieu mon amour, l’Amérique a besoin de moi… » L’appel de l’armée est le plus fort, et les femmes rentrent chez elles pour essayer de trouver un mari qui leur assureront une vie paisible…
Je n’avais jamais vu ce film dont j’avais beaucoup entendu parlé (surtout pat Thierry Le Luron dans les années 80 avec son héros: Trancrède Yauradeshommes).
Je suis bien content de l’avoir vu. Comme dirait Pierre, ça, c’est fait !

378027 03: FILE PHOTO: An undated promotional photo of singer, actor and entertainer Frank Sinatra. (photo by Newsmakers)

J’ai enchaîné la soirée avec le reportage sur Franck SINATRA, toujours sur la même chaîne. Je suis intrigué par cet artiste depuis longtemps. J’ai pensé que c’était un gros bourrin de droite, soutien des plus réacs des politiques US.
Mais il semble que non. Issu d’une famille d’immigrés siciliens, sa mère fut très engagée chez les Démocrates, et lui même a ouvertement soutenu le Parti Démocrate.
Ce qui ne l’a pas empêché de cultiver des liens très étroits avec la pègre. Mais j’ai découvert dans le livre de Jérome CHARYN, il y a quelques années (« C’était Broadway« ) que tous les artistes avant guerre (et après) était « coachés » par des brigands. Sinatra a eu des liens poussés avec Sam Giacana et aussi Lucky Luciano (notamment à Cuba).
Il n’en reste pas moins que sa voix et sa présence sur scène restent exceptionnelles. Fly me to the moon reste pour moi une chanson culte !

Revenons à l’Écosse. Revoir des images d’Inverness, plus grande ville des Highlands, m’a rappelé mes vacances de 1973. En septembre, avec un copain, nous étions parti (en stop) en Écosse (entre autre). Notre première idée de voyage, était de faire le tour des stades du tournoi des 5 (à l’époque) nations. Donc, direction Édimbourg, encore un voyage épique, plein d’aventures et de rencontres furtives. Mais nous ne pouvions être allé en Écosse, sans passer voir Nessie ! Nous avons campé plusieurs jours au bord du Loch Ness (nous nous y sommes baignés). Le sol de la tente était trempé. Tous nos habits étaient mouillés en permanence.
Septembre n’est pas un bon mois pour camper en Écosse. Nous n’avons pas vu Nessie, mais Édimbourg (et Murrayfield avec la gare sous les tribunes), Dundee et Glasgow… Puis nous avons continué en Irlande. Notre traversée a eu lieu un soir de match Celtic – Rangers (c’est du foot) à Glasgow. Ambiance garantie sur le bateau !!!

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon petit fils !
Bon anniversaire

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