Confinement

Jour 39: Jusqu’où ira Xi Jinping ?

Jeudi 23 avril. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Si la journée d’hier a été bien calme, celle d’aujourd’hui a été plutôt dense.
Il m’a d’abord fallu aller chercher de quoi se sustenter. Je me suis laissé aller à prendre quelques plats « spécial gourmand ». Mais je n’en parle pas trop, afin de ne pas éveiller l’attention de ma compagne à ce sujet. Elle veille scrupuleusement sur mon tour de taille ! Quoi qu’il en soit, ces emplettes furent vaines puisque quand elle est rentré de son activité professionnelle rémunératrice (du boulot quoi), elle avait ramené de quoi manger pour plusieurs jours (plats préparés, mais qu’il faut quand même réchauffer).
Puis, première réunion téléphonique pour la CPNEF. C’est au cours de cette réunion que nous décidons d’expérimenter la plateforme Zourit (que je conseille vraiment à toutes les orgas).
L’après-midi, 1h30 de discussion – formation sur cette plateforme. L’outil est très performant, mais si on veut l’utiliser à plein, il faut une formation spécifique.
Puis, réunion de la commission exécutive nationale de mon syndicat.On y parle de la situation, bien sur, mais surtout des conditions dans lesquelles les salarié-e-s ont commencé à organiser la reprise du travail. Et là, ça fait peur ! Pas de règles précises, pas de moyens, pas de matériel de protection, etc.

Puis en début de soirée, visio familiale. Il ne manquait qu’un de mes enfants. Les deux autres étaient présents, de même que mes petits enfants… Grand moment de bonheur !

Comme nous sommes jeudi, la soirée s’est achevée avec Homeland. Plus qu’un épisode. Sniff…
J’ai enchaîné ensuite avec la fin du documentaire d’Arte dont je vous ai parlé déjà, celui intitulé: « Tous surveillés. 7 milliards de suspects « . Ça fait vraiment, mais vraiment froid dans le dos ! Et dire que cet abruti d’Estrosi voudrait un système de ce genre à Nice ! Le pire, c’est qu’il y a des connards qui votent pour lui et ses projets de contrôle tous azimuts.
La fin du documentaire évoque les mesures mises en œuvre au Xinjiang. C’est la population Ouïgoure qui est visé, parce que musulmane. Les avancées technologiques sont stupéfiantes. Des systèmes permettent la reconnaissance faciale… de dos ! Certes, il faut pour cela que la personne soit filmée sous toutes les coutures. Mais le résultat est impressionnant. Quand on comprend que non seulement la population est filmée en permanence, qu’elle est suivie 24h/24h sur les smartphones (applis obligatoires), qu’il y a des micros qui enregistrent les conversations de rue et qu’un système de délation est mis en place, on se dit que la Chine n’a pas fini de nous inquiéter.

Qui pourra arrêter Xi Jinping ? Comment arrêter la Chine dans son délire totalitaire et colonialiste ?

Un jour, je ne sais plus quand, j’ai signé une pétition sur MesOpinion (je ne sais plus quelle pétition). Depuis, je reçois régulièrement une newsletter avec la présentation de plusieurs pétitions qui « pourraient m’intéresser  » ! J’en ai reçu une hier. Parmi les propositions de pétition, il y en avait une qui demandait l’interdiction des animaux dans les cirques.
Il y en a vraiment ras le bol de ce type de pétition sur les cirques. Qu’on se mette bien d’accord: je ne suis pas favorable à la présence des animaux dans les cirques parce que je ne suis pas favorable à l’utilisation des animaux par des humains à des fins personnelles.
Je suis donc prêt à signer toute pétition qui demandera l’interdiction des animaux domestiques. Un oiseau dans une cage, un chien dans un appartement souffre autant qu’un cheval dans un cirque. Alors qu’on arrête l’hypocrisie. Ou on interdit l’utilisation de tous les animaux, partout, ou on fout la paix aux cirques !

Dans mon article d’hier, j’ai évoqué la soirée passée avec l’émission de France5: La Grande Librairie. J’ai omis l’hommage rendu par l’équipe à Sepulveda, disparu il y a quelques jours (voir mon article). Je disais qu’à cette occasion, j’avais repris la lecture de « Le monde du bout du monde ». J’ai achevé ce roman hier soir. Je reste épaté par la concision dont fait preuve Sepulveda. Là où certain-e-s auteur-e-s aurait utilisé 500 pages pour nous raconter toutes les aventures vécues par le héros (genre Victor Hugo par exemple), Sepulveda reste modeste. En 120 pages, il nous dit l’essentiel et nous laisse rêver le reste… Mais peut-être n’était-il pas payé à la ligne…
J’ai entamé un nouveau roman ce soir. Je dois être dans ma période « relecture ». La Peste, de Camus. C’est Kamel Daoud qui m’a donné cette envie, toujours hier soir, toujours dans la même émission…

Aujourd’hui, 23 avril, c’est la nouvelle lune.
Ubuntu sort la version 20.04 de sa distribution. A vos claviers.

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