Jour 27: Samedi pas grand chose !
Samedi 11 avril. Samedi de Pâques !
Je ne suis pas croyant, ce n’est donc pas un jour déterminant pour moi. Mais, en général, ce week-end marque le début de la période du printemps festif. Pâques est le premier moment d’évasion. Il sera suivi par le 1er et le 8 mai, l’ascension, la pentecôte, puis l’été et les vacances…
C’est aussi le mois de Paris – Roubaix, qui va nous amener tranquillement vers le Tour d France…
La fête quoi !
Bon, cette année, rien de tout ça.
Et en plus, ce week-end devait se tenir la 2ème rencontre mondiale de bascule...
Vraiment dommage.
Mis à part cette tristesse liée aux annulations des festivités de la meilleure période de l’année, la journée a été encore calme.
Nous nous sommes offert une promenade de 45mn vers la promenade vide. C’est très agréable. Nous aurions bien marché plusieurs heures comme ça…
La soirée s’est déroulée devant un bon gros vieux scrabble. Donc, très calme.
La rue aussi est calme. Il y a beaucoup plus de places de stationnement libres que dans la semaine.Devons-nous en conclure que nos voisins se comportent aussi incivilement que tous les citadins riches de France et qu’ils profitent du week-end pour aller dans des résidences secondaires ou dans des locations ? Ce ne serait pas étonnant. Il faudrait regarder quelles sont les voitures qui seront garées mardi soir et qui ne le sont pas aujourd’hui…
Et pourtant, le préfet des Alpes-Maritimes a pris un arrêté interdisant la location de meublé jusqu’au 15 avril… Ce qui est une sage décision. Elle devrait être complété par une réquisition des dits « meublés » pour mettre à disposition des sans abris.
19 présidents de Conseils Généraux socialistes (eh oui, il y en a encore) demandent, dans une tribune à paraître dans le Journal du Dimanche du 12 avril , à généraliser l’expérience de mise en place d’un revenu de base.
Si j’ai bien compris la demande, il s’agirait de créer une allocation, dégressive selon les autres revenus, accessible à toute personne d’au moins 18 ans.
Il s’agit donc plus d’instaurer une allocation de ressources minimum que d’un véritable revenu de base.
Je me permets de rappeler que le revenu que je défends, est un revenu de base, inconditionnel. Il a pour but, non seulement de donner à tout le monde la possibilité de vivre décemment, mais aussi de ne plus être à la merci d’employeurs potentiels. C’est d’une autre relation au travail dont il est question, c’est une autre conception de notre société.
Ce revenu de base inconditionnel ne peut exister dans une société dans laquelle la croissance reste le seul objectif.
Mais cette tribune a au moins l’intérêt de relancer le débat (j’allais dire de « ressusciter » le débat).
Il nous reste 2 jours avant l’intervention de Macron.
Profitons-en. Après, ce sera la déprime…