Mardi 31 mars. Journée encore très confinée. Je ne me suis accordé qu’une petite sortie pour aller chercher la baguette quotidienne. Il n’y en avait plus à Biocoop, j’ai dû aller chez Multari Grimaldi.
Je commence a bien avoir assimilé le changement d’heure. Je me réveille tranquillement vers 7h30, petite sieste pas plus d’une heure trente, et le soir j’irais bien me coucher vers 23h. Mais en général je tiens plus longtemps.
Ma tension est de nouveau haute. Le doublement de la dose médicamenteuse n’est pas très efficace. Il n’y a pas vraiment d’effets, mais ça reste inquiétant. Comme dirait ma médecine, ce serait dommage de tout faire pour échapper au Covid-19 pour faire un AVC !!!

Mais aujourd’hui, la nouvelle qui m’a frappé l’esprit, c’est l’arrivée de Décathlon dans la guerre.
Je pense que les responsables de cette chaîne ont dû lire mon blog. Il y a quelques jours en effet, à propos des masques manquants, je notais qu’il était étrange que personne n’ait encore réussi à inventer un masque réutilisable. Et bien Décathlon l’a fait. Avec des personnels soignants, ils ont réussi à adapter des masques de plongée intégraux pour en faire soit des masques de protections, soit des respirateurs (branchés sur un circuit).
Et comme ils sont non seulement ingénieux, ils sont en plus généreux. Ils ont fait don du stock de masque en leur possession…
Elle n’est pas belle la vie?

Je ne sais pas si cette initiative a de l’avenir, mais il serait temps que des initiatives (publiques principalement) se fassent jour. Car la tension monte fortement en Europe, et particulièrement en France.
Plusieurs reportages ont fait état aujourd’hui d’infirmières libérales ayant été agressées. Les agresseurs s’en sont pris aux équipements de protection stockés dans les véhicules de ces personnes. Pour l’instant, pas de violence physique. Mais jusqu’à quand ?
Le pont aérien avec la Chine afin de nous équiper en masques, gants et respirateurs a commencé. Les reportages montrant le déchargement des cartons était édifiant. Il y avait plus de gendarmes que d’ouvriers ! Et l’interview du chauffeur du premier poids lourd à partir pour le lieu de stockage en disait long sur l’angoisse de l’équipage. Il était hors de question de partir sans escorte de gendarmerie…
Quel monde !!!

On pourrait comprendre les peurs des personnes confrontées contre leur gré aux risques de la maladie. Tou-te-s les salarié-e-s qui travaillent dans les grandes surfaces, les petits commerces, la police, les pompiers, éboueurs, etc. Sans parler, évidement des personnels soignants.
Mais pouvons-nous être certain-e-s que ce sont elles ou eux qui commettent ces agressions ?
Personnellement, je n’y crois pas.
Mais peut-être saurons-nous la réalité dans quelques mois, ou années…

Demain c’est le 1er avril.
Ça ne va pas être simple de faire des poissons !!!

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