Jour 3: on s’organise !
L’important est de trouver très vite une organisation de vie qui évite l’ennui. Une sorte de journée type, qui permette à la fois de s’occuper, mais qui permet aussi de prendre son temps, de souffler.
Prise de température, petit déjeuner, séance de travail, courses alimentaires, déjeuner, sieste, réunion ou autre séance de travail, lecture, sortie pour se dégourdir et télé pour finir la journée…
Mercredi 18 mars: Le prise de température a réservé une surprise ce matin. Pour moi, pas de soucis. 36.7 au lever, c’est honnête. Mais ma compagne a eu le surprise de trouver 36.3 !!! Ça nous a paru tellement aberrant d’avoir si peu que nous avons précédé à une prise de vérification avec un autre appareil (orange). Elle a eu 36.6 et nous avons été rassurés. En ce qui me concerne, le thermomètre orange affichait 36.6. Donc tout va bien de ce côté…
La réunion qui était prévue le matin a été décalée à 14h30. Un peu tôt pour moi, mais je m’adapterai. Pour le reste j’ai pu travailler sur l’ordi (mails, blog) et sur le pad du groupe de travail Union Européenne d’Attac.
Et bien sûr, nous sommes allés faire nos courses alimentaires, moi chez Biocoop et ma compagne à Intermarché. Nous voilà parés jusqu’à… demain !
Le repas (frugal, toujours) a permis une sieste limitée. Quand je sais que je dois me réveiller tôt, je m’allonge sur le dos. C’est une position inconfortable pour moi, et je dors mal ou pas du tout. Mais je suis certain de ne pas être en retard.
Le réunion a été difficile. Les communications sont de mauvaises qualité, la bande passante étant rapidement saturée. Nous avons quand même travaillé 1h30, pris de bonnes décisions et essayé de préparer les jours prochains.
J’ai entamé l’entraînement physique. Comme il n’est pas possible d’aller courir sur des distances longues à l’extérieur, j’ai mis au point un programme qui consiste à monter (et descendre) les 5 étages de notre immeuble, de faire la chaise dans l’appartement, de travailler les bras et le torse avec les haltères et de finir par une courte séquence de course autour du pâté de maison…
Télé, repas, télé et au lit avec le « chien jaune » (voir épisode précédent).
La soirée télé était consacrée à la « Grande Librairie », une de mes émissions préférées. Ce soir, émission sans public, pandémie oblige. La partie poésie était intéressante, mais j’ai quand même préféré l’évocation historique des pandémies. le rappel des grandes maladies ayant sévi à Athènes, à Marseille, en France et ailleurs. Et bien sur, les œuvres littéraires qui évoquent ces grands moments de souffrances: le Hussard sur le toit, la Peste, etc.
Sophie Nolleau a eu une réflexion intéressante. Elle déconseille de lire ces ouvrages en ce moment. Mieux vaut lire des livres qui permettent l’évasion plutôt que de replonger dans la maladie, la souffrance, le malheur !
A méditer…
Mais mon moment de plaisir a été la rencontre avec Richard Powers, auteur de « l’arbre monde« , un livre que j’ai adoré. L’écrivain est bien tel que je l’imaginais, et son environnement grandiose !!!