Mardi 24 mars. Journée un peu inquiétante que ce mardi. Une légère douleur dans la poitrine, mais pas de toux et pas de fièvre… Mais en ces temps perturbés je suis à l’écoute du moindre bobo, de la moindre difficulté. C’est déjà le cas en temps de paix, alors en temps de guerre !
Donc, je me protège. Mais n’allez pas croire que la photo de cet article constitue un bon exemple de ce qu’il faut faire pour empêcher toute contamination. Le cache-cou et la capuche ne servent à rien contre le virus… Mais pendant la pandémie, ça ne choque pas de se promener comme ça. En temps normal, c’est interdit. Il faut montrer son visage !

Puisque je parle de protection, je voudrais revenir sur une info que l’ai évoqué hier concernant la « saisie  » par la Tchéquie de masques destinés à l’Italie.
J’ai cherché des confirmations sur le net. Ce n’est pas une info qui circule largement. Mais j’ai trouvé sur le site de Radio Prague (en français) le communiqué ci dessous :
«  La Tchéquie envoie 110 000 masques à l’Italie Un bus est parti ce lundi de Prague à destination de l’Italie. Il doit rapatrier 43 Italiens et, au retour, des ressortissants tchèques coincés en Italie. Le bus transporte également 110 000 masques à usage unique offerts par la République tchèque à l’Italie, en dédommagement du matériel médical récupéré par erreur par la Tchéquie. Mardi dernier, 680 000 masques et respirateurs ont été saisis par les douaniers dans un dépôt à Lovosice, en Bohême du nord. Une enquête a révélé qu’une partie des masques provenait d’une livraison de la Croix-Rouge de la province chinoise du Zhejiang destinée à l’Italie. Les autorités tchèques ont regretté ce malentendu. « D’ici mardi, le matériel médical en question sera rendu à l’Italie », a déclaré, dimanche, le ministère tchèque des Affaires étrangères. »
Donc, ce n’était pas un fake !
Si j’osais, je risquerais bien l’explication suivante: La Tchéquie a reçu sur son territoire un avion rempli de masques à destination de plusieurs pays, dont la Tchéquie. Elle a essayé de tout garder pour elle. Mais devant le tollé diplomatique, elle s’excuse et renvoie les dits masques à l’Italie.
Mais je suis mauvaise langue ! Des pratiques de vol entre deux pays de l’Union Européenne… impossible.
Je me contenterai de dire que c’est parce les tchèques étaient sans provisions…

Mais cette recherche sur le net à propos de ces masques tchèques m’a fait découvrir tout un tas de liens où il est question de vols de masques et d’équipements de protection.
Et ça se passe en France, depuis le début de l’année. C’est particulièrement sensible dans les hôpitaux. Et les vols peuvent aller jusqu’à plusieurs centaines.
Les média ont fait état de trafic, avec revente à des prix exorbitants de ces matériels de protection. Comme les vols se passent dans les lieux de soin, ceux et celles qui ont accès aux stocks peuvent évidement être soupconné-e-s.
Quoi ? Ah non, je n’ai pas dit que c’était les infirmièr-e-s, nos héro-ïne-s du moment.
D’ailleurs, ce soir, comme tous les soirs je serai sur mon balcon pour les applaudir.

Et pour finir, une proposition. Pourquoi ne pas travailler sur la création d’un masque à usage permanent, en dur. Il serait plus léger qu’un masque à gaz, mais l’idée tourne autour de ce concept.
Il devra être lavable, désinfectable, et bien sûr réutilisable…
Vu la fréquence des épidémies, il y a un marché à prendre.

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