Jour 2: drôle de saint Patrick
Mardi 17 mars. C’est la saint Patrick. D’habitude, un jour de fête et de communion collective, autour de bières, certes, mais communion.
Aujourd’hui, nous en sommes loin. 36.8 au réveil. C’est moins fun comme entame de la journée qu’un réveil en Guiness (quoi que, une Guiness au petit déjeuner, c’est un peu limite…).
Une fois levé, lavé, températuré et habillé, c’est l’heure d’aller faire le plein de nourriture en vue des jours difficiles à venir. Les queues devant les magasins sont assez différentes. Celle de biocoop Grimaldi est très « citoyenne »: respect des distances dans la file d’attente, gants, voir masques.
A Intermarché file très dense devant le magasin. Même chose à Carrefour Gambetta (entrée rue Philippe), un peu plus aérée pour l’entrée rue Gambetta. Par contre, le Lidl de la rue de France voit un attroupement compact et un peu râleur bloquer la porte d’entrée. Mais devant Bio C Bon de Gambetta – rue de France, la queue aérée à l’aller à disparue au retour !
Finalement, nous achetons ce dont nous avons besoin, juste derrière chez nous, au Super U Dalpozzo. Peu de monde, mais circulation difficile à cause de l’étroitesse des passages entre les rayons. Le mètre de sécurité se respecte difficilement. Je vais chercher la farine oubliée au Carrefour City Meyerbeer. Aucune queue devant le magasin. Mais la queue est à l’intérieur ! Au moins une douzaine de personnes, dans un espace étroit. Je sors sans farine…
Nous nous risquons à une analyse sociologique: il semblerait que les riches respectent mieux les consignes que les pauvres ! Sans doute un peu rapide, pas pas obligatoirement faux… A vérifier.
Je finis la matinée en rédigeant le mail d’annonce de fermeture de la librairie Mots du Monde. J’ai essayé d’y mettre un peu d’humour ! Pas sûr que ça passe bien en ces temps tendus.
Au niveau de la santé, la situation semble satisfaisante. J’ai bien une toux, un peu sèche, une toux d’irritation qui selon moi provient des écoulements provenant du nez. Je lave ce nez avec ma poire préférée et j’évite de rester sur le dos…
La matinée s’achève doucement, devant les écrans (ordinateurs ou téléphones). Le repas, frugal comme d’habitude, est vite avalé. Et la sieste qui suit est très réparatrice: sommeil profond, comme un bébé pendant plus d’une heure et demi…
Je travaille à ce blog en cette après-midi ensoleillée. J’ai pris la décision la veille d’essayer de consigner par écris mon activité pendant cette période de confinement. Un article par jour, voir plus, si affinité et besoins. On verra bien si je peux tenir. Et dans 100 ans, les historien-ne-s seront content-e-s de trouver des traces de cette « guerre sanitaire ».
Tout cela nous amène tranquillement à l’heure du goûter, puis de QPUC, les infos régionales, nationales, PBLV, tiens il n’y a plus TLS (normal il n’y a plus aucune compétition). Dîner (steaks de pois chiches et haricots verts), non sans avoir sacrifié à la traditionnelle Guiness de la saint Patrick, partagée numériquement avec Jean-Claude (un beau frère) et ma famille…
Puis c’est l’heure de la soirée télé. Une nouvelle série proposée par France3 avec Eric Cantonna. Comme on l’aime beaucoup, on passe une bonne soirée, mais franchement la série est fort discutable avec ce mythe du héros super balèze qui résout tout, tout seul, et dont toutes les belles femmes tombent amoureuses alors que lui, à la fin, ben il s’en va, parce que c’est « le voyageur » !!!
La première journée officielle de confinement s’achève. Nous sommes épuisés. J’achète un livre (sur ma liseuse), Simenon, le Chien jaune, un classique que je n’ai pas encore lu… Ma compagne dort déjà !