Confinement

Jour 12: Je vais mieux…

Vendredi 27 mars. Ça veut dire que je n’ai plus de vertiges. Ma tension est redescendue, même si elle reste haute par rapport à d’autres.
J’ai appelé mon médecin. Sur répondeur, bien sûr. Mais elle m’a rappelé en début de soirée. Nous sommes convenus de doubler les doses du médicament contre l’hypertension, pendant quelques jours. Et on verra en début de semaine prochaine.

J’avais deux réunions à distance prévues aujourd’hui. Les deux pour ATTAC.
Je n’ai pas participé à celle du matin, car j’attendais que mon médecin me rappelle.
J’ai quand même rejoint celle de l’après-midi. Deux heures à parler du fonctionnement de l’Union Européenne…
C’est fou ce que j’ai pu apprendre sur l’UE depuis que je participe aux travaux de ce groupe d’Attac France. Et plus j’en apprends, plus je me dis qu’il faut vraiment dissoudre ce  » machin « .

Le maître mot pour faire évoluer notre société, devrait être  » relocaliser « . Il ne peut y avoir de fonctionnement avec un pouvoir au peuple si le lieu de prise de décision est éloigné des citoyen-ne-s. Plus un état est vaste, plus le pouvoir politique est autoritaire.
Mais si la relocalisation politique est indispensable, il est important de penser aussi la relocalisation des productions, quelles soient agricoles, industrielles, financières ou culturelles. Il n’y aurait aucun sens à ce que les prises de décisions politiques soient locales et que nous dépendions de productions situées à l’autre bout du continent, voire de la planète.
L’image en haut de cet article illustre la complexité des systèmes dans lesquelles nous vivons, à l’échelle européenne. Qui peut y comprendre quelque chose ? Comment un-e citoyen-ne lambda peut imaginer peser d’un quelconque poids dans cet complexité ?

C’est un sujet sur lequel j’essaie de réfléchir actuellement. J’écrirai sur ce blog dans quelques temps à ce propos. Ce sera en parallèle de mes réflexions sur la décroissance et le revenu de base universel…
Mais ça, c’est dans quelques temps, dans l’après !

En attendant, il faut sortir vivant de cette guerre, et en bon état !

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